C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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 Résultat de la recherche de FROISS., Pris. am. F. 
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     ACHETER     
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Chèrement l'achète qui rove. "Il en coûte beaucoup d'avoir à demander (ici, dans le domaine des relations amoureuses : l'amant doit se donner beaucoup de peine pour se faire aimer en retour)" : A toutes et a tous demant Se vous cuidiés que li amant Aient pour noient che qu'il ont ? (...) Chierement l'achate qui rueve. (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 55).

Rem. Hassell A16.

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     BATAILLE     
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Mieux vaut bataille que mort : Ançois qu'il m'aient desconfit, Ma dame, a cui me rens soubjés, Et Bonne Amour, qui tout confit, Aront pité de mes mesfés, Et se jamés Ne m'estoit envoiiés confors, Si voel je estre jolis et ges, Car mieuls vault bataille que mors. (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 59).

Rem. Morawski60;: Mieulx vault bataille que la mort ; Hassell 48, B20.

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     DAME1          DAME2     
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Toutes les dames sont enclines à seigneurie : ...ce ne doit ne puet estre et est uns grans perils en vostre besongne, car toutes dames de leur nature sont enclines a signourie et sont moult lies quant on les prie. (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 61).

Rem. Hassell 89, D8. Cf. aussi Morawski 452 : Damme de bel atour est aubeleste à tor, 1746 : Quant les dames furent parees, en sont ja les crois alees. Voir aussi messe ; 2470 : Veve dame n'a ami .

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     DEUIL     
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Il n'est deuil qu'on n'oublie/qu'il ne convienne oublier : Il n'est doels c'on n'oublie, à terme bien prochain. Qui est mors, il est mors, on le boute en quavain ; Ne on ne laisse au monde frère, fil, ne germain, Qui en donnast pour l'âme une pièche de pain (Baud. Sebourc B., t.1, c.1350, 25). ...a fin que mains il m'anoie, Avoecques moi on s'esbanoie As dés, as escés et as tables Et a tous biaus jeus delitables Qu'on poet aviser pour mon corps. Et assés bien, je m'i acors, Par l'ordenance et le consel D'Atemprance, a cui m'en consel, De Congnissance et d'Esperance, Qui me proumettent delivrance ; Car il n'est perte qui n'aviegne Ne doels Qu'oubliier ne conviegne. (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 134).

Rem. Hassell 92, D49 ; DI STEF. 249b, deuil.

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     FAIRE     
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S'il est qui fait, il est qui dit : S'il est qui fait, il est qui dist, Nouveleté gaires ne gist Ne ne sejourne ne repose : Elle est telle que tout s'ose Hardiement mettre ou embatre Pour gens courroucier ou esbatre, Car elle a tant de signourie. (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 46). Vous savés que on dist communement : "S'il est qui fait, il est qui dist". Piètres dou Bos, qui ne se sentoit mie asseur de sa vie, avoit envoiiet ses espies pour oïr et raporter des nouvelles. Chil qui i furent envoiiet, raporterent che que on dissoit parmi la ville, et que ces paroles venoient pour certain de Ghisebrest Grute et de Simon Bète (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 147).

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     FEU1          FEU2     
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Plus on est près du feu, mieux on se chauffe : Car main et tart Son dolent cuer de sa dame ne part, Eins la compaingne en tous lieus sans depart ; Et cils qui est plus près dou feu, plus s'art. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 122). J'entens ensi selonc la teneur de vostres lettres que vous estes atains et enamourés de vostre dame par le sougneusement et volentiers regarder. Je le croi bien, car com plus est on priés dou feu, mieuls se caufe on. (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 61).

Rem. Morawski 2088 : Qui plus est prés du feu de plus prés s'en chaufe ; Hassell 113, F72.

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     FOU1          FOU2     
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Fou est qui son pareil ne doute : Voirs est que li nostre ennemi Sont plus de nous tant et demi. Quoi de ce ? Ne pensés as sommes, Car il sont gens si com nous sommes, Qui ne sont non plus asseür Ne conforté de leur eür Que nous, mes tant y a sans doubte ; Fols est qui son parel ne doubte. (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 125).

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     LANCER     
Entre le lancer et le traire il advient souvent moult de méchefs : Briefment ceste premiere route Euïst esté rompue et route, Quant uns /4secours nouviaus et fres Leur vint, mes ce fu a nos fres, Car il nous porta grant contraire. Entre le lancier et le traire Avient souvent moult de mesciés : Dou tret fu li uns des grans chiés Qu'il euïssent navrés a mort. (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 128).
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     NOUVEAU     
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Ce qui est nouveau plaît : Or pren cuer et te reconforte, Biaus dous amis, car je t'aporte La santé dont tu as desir ; Et vraiement, je la desir. Mais pour toy un petit deduire Et pour tes maus a joie duire, Te vueil dire un chant nouvelet ; Car chose plaist qui nouvele est. (MACH., R. Fort., c.1341, 71). La furent monstrees et dittes Et copiies et escriptes En grant joie et en grant revel, Car tout plaist quanqui est nouvel. (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 79). Si comme devant est dit, comme ja m'eussent donné nom mes ditz volumes par les presens qui a mains princes d'estranges païs fais en furent, non mie de par moy envoiez mais par autres comme de choses nouvelles venues de sentement de femme - si comme dit le proverbe, choses nouvelles plaisent (ne le dis pour nulle vantance, comme elle n'y affiere) -, le premier duc de Milan en Lombardie, qui de ceste chose fut informez et puet estre plus grandement que la cause n'y estoit, desirant me traire en son païs, tres grandement avoit ordonné de mon estat par rentes a tousjours, se aler y vouloie. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 113).

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     SOUFFRÈTE     
Mieux vaut souffrète et bon renom que seigneurie et pauvre nom : ...se Justice n'est gardee Et Pités ossi regardee, Dire poront, alant les rues En plorant, les mal secourues, Et toute li vois dou pays, De qui vous serés moult haÿs : "Justice fau, ne plus ne resgne ! Orgieus li a tollu son resgne ! Ensi serés ahers d'esclame Ou tost receverés grant blame. Mieuls vault souffrete et bons renons Que signourie et povres nons." (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 120).

Rem. Hassell 232, S109.

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